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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Sur un bateau tanguant en route pour la Chine

Poème cinématographique en noir et blanc sur les premières mesures de : « On A Slow Boat To China » (Frank Loesser, 1948).
*** Sur un bateau tanguant (a) *** Sur un bateau tanguant (af) *** Sur un bateau tanguant (i)
Sur un bateau tanguant en route pour la Chine,
J'ai rencontré miss Chan Hǎo ;
Quand je l'ai saluée en chinois : « Wăn shang haŏ ! »,
Elle a bien ri, t'imagines !

La mer engloutissait l'improbable sillage
Du vieux bateau qui tanguait.
Elle m'a répondu sur un petit ton gai :
« Bonsoir, bonsoir ! Quel voyage ! »

Elle s'en retournait dans le Céleste Empire
Rejoindre son fiancé...
Qu'importe, amour souvent aime à recommencer,
Hardis, les cœurs qui soupirent !

Sa main sur la rambarde et ma main tout près d'elle,
Doucement, tout doucement,
J'ai senti bientôt comme un doux frémissement...
Miss Chan Hǎo, cœur infidèle ?

Sur le pont qu'éclairait l'œil tout rond de la Lune,
Du vieux bateau qui tanguait,
Elle a frôlé ma main quand mon cœur aux aguets
M'a dit : « De deux choses l'une... »

Sous les cieux étoilés aux reflets d'améthyste,
Je l'ai prise dans mes bras.
Mon cœur, tu as vu juste – et toi, qui dans l'ombre as
Fait mouche : bravo, l'artiste !

Laisse-nous à présent, petit dieu sans malice,
Cette nuit nous appartient.
Il est tant d'agrément dans tout ce qu'on obtient
Par amour, tant de délices !

Nous nous sommes aimés au creux de sa cabine
Sur le bateau qui tanguait.
Qui dira la folie des amants qui voguaient,
Insouciants, vers la Chine ?

Enlacés, sur le pont, dans les lueurs de l'aube,
Prenons le vent pour témoin
Et notre amour en plus, la solitude en moins,
Partons pour le tour du globe.

Nous franchirons les mers sur un bateau qui tangue,
En éternels amoureux
Nous tiendrons sans un mot maints discours langoureux
En mélangeant nos deux langues.

Mais le temps n'oublie pas les amours illusoires,
Vieux complice du destin.
Deux mouettes riaient dans le petit matin,
Messagères dérisoires...

L'automne paraissait, revêtue de grisaille,
Le ciel pleurait sur les gens,
Sur le débarcadère il l'attendait, songeant
Sans doute à leurs épousailles.

Ils se sont éloignés sur le chemin de terre,
Hâtant le pas sous la pluie,
Adieu ma jolie miss, amour et bonheur ! Puis
Hardis, les cœurs solitaires !

Sur un bateau tanguant en route pour la Chine,
J'ai rencontré miss Chan Hǎo ;
Quand je l'ai saluée en chinois : « Wăn shang haŏ ! »,
Elle a bien ri, t'imagines !
Annonay, lundi 25 février 2019
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On A Slow Boat To China

(version de Romano Ricciardi)

Signature (a-af)
Signature (i)
Icône du volume (a-af)
(Cette poésie porte le numéro 6 sur 7)
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