Tercets à mon Ange
Mon Ange, es-tu là ? Bien sûr... Dis-moi, qui d'
Mon âme, mon cœur, mon corps, mon esprit,
T'inspire le plus, angélique guide
Du poète ? Ah mais, suis-je malappris
D'oser supposer que tu puisses faire
Quelque différence – à chacun son prix,
En somme – Mon Ange, oublie, je préfère
Cette question bien mal inspirée.
Tu as la bonté, que l'Amour confère,
De les aimer tous sans les séparer,
Mon corps, mon esprit, mon cœur et mon âme.
Il suit son chemin pour mieux s'égarer,
Celui qui oublie que l'Amour réclame
D'aimer sans façon l'autre tout entier
Comme tu le fais, radieuse flamme.
Toi, mon Ange, sais ce qu'est l'amitié,
La miséricorde et la patience,
Tu es celui qui, jamais à moitié,
Donne ton Amour et ta bienveillance
Au poète hélas trompé sans sursis
Par une âme fausse et sans confiance.
Et pourtant cette âme a son ange aussi
Mais seuls vous savez, admirables anges,
Ce qui nous convient. Pour cela, merci,
Merci de conduire, éternel challenge,
Nos pas sur la voie que l'âme a choisie.
La vie est ainsi, curieux mélange
De rigueur sans doute et de fantaisie.
Pour la fantaisie, qu'on prenne modèle
Sur la gent ailée : humour, poésie,
Vous charment beaucoup... Comment ça, pas d'ailes ?
Je croyais pourtant... Moi qui jubilais
Avec mes deux L... Je raille, fidèle
Ami, pour autant, si je vacillais,
Moqueur que je suis, tu serais l'égide
Qui me servirait sans aucun délai.
Et à toi que j'aime, Ange mien, mon guide,
De cœur, d'âme, aussi de corps et d'esprit,
À toi qui me suis, protecteur splendide,
J'offre ces tercets, enjouement compris.
Mon âme, mon cœur, mon corps, mon esprit,
T'inspire le plus, angélique guide
Du poète ? Ah mais, suis-je malappris
D'oser supposer que tu puisses faire
Quelque différence – à chacun son prix,
En somme – Mon Ange, oublie, je préfère
Cette question bien mal inspirée.
Tu as la bonté, que l'Amour confère,
De les aimer tous sans les séparer,
Mon corps, mon esprit, mon cœur et mon âme.
Il suit son chemin pour mieux s'égarer,
Celui qui oublie que l'Amour réclame
D'aimer sans façon l'autre tout entier
Comme tu le fais, radieuse flamme.
Toi, mon Ange, sais ce qu'est l'amitié,
La miséricorde et la patience,
Tu es celui qui, jamais à moitié,
Donne ton Amour et ta bienveillance
Au poète hélas trompé sans sursis
Par une âme fausse et sans confiance.
Et pourtant cette âme a son ange aussi
Mais seuls vous savez, admirables anges,
Ce qui nous convient. Pour cela, merci,
Merci de conduire, éternel challenge,
Nos pas sur la voie que l'âme a choisie.
La vie est ainsi, curieux mélange
De rigueur sans doute et de fantaisie.
Pour la fantaisie, qu'on prenne modèle
Sur la gent ailée : humour, poésie,
Vous charment beaucoup... Comment ça, pas d'ailes ?
Je croyais pourtant... Moi qui jubilais
Avec mes deux L... Je raille, fidèle
Ami, pour autant, si je vacillais,
Moqueur que je suis, tu serais l'égide
Qui me servirait sans aucun délai.
Et à toi que j'aime, Ange mien, mon guide,
De cœur, d'âme, aussi de corps et d'esprit,
À toi qui me suis, protecteur splendide,
J'offre ces tercets, enjouement compris.
Annonay, vendredi 9 juin 2023
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 3)