Un 6 novembre...
À Pumba, chat remarquable, disparu le dimanche 6 novembre 2022.
Déjà, peuchère, un an, mon brave camarade,
Que tu as rallié le Paradis des chats :
J'ai l'esprit qui vacille et j'en suis tout ému,
Le reste à l'avenant, l'âme et le cœur en rade,
Fantasques alliés que l'amour rapprocha
De toi, tâche facile au vieux Lion promu
Compagnon pour la vie d'un matou respectable,
Vaste océan d'amour et guerrier flamboyant,
Chasseur impénitent, minet plein de douceur,
Qualité que j'envie, dormeur incomparable
– Pardonne mon humour, sans cesse bienveillant,
Bref : le chat qu'on attend quand on est connaisseur.
« À chacun son karma », prétexte la Camarde
Qui jamais n'en démord, même pour un matou.
Nous pardonneras-tu de l'avoir appelée ?
Il faut a minima sitôt qu'on se hasarde
À convoquer la Mort bientôt s'attendre à tout :
Voilà celle qui tue, naguère interpellée.
Elle a su, complaisante, abréger tes souffrances
Quand elle prit ta vie que le mal entacha.
« Tu n'endureras plus la douleur désormais,
Tu es libre à présent, fameuse délivrance,
De rejoindre ravi le Paradis de chats :
Adieu, mon vieil ami qui m'aimait, que j'aimais. »
Puis si, de cette place où ton âme sans doute
Observe sans regrets le monde d'ici-bas,
Tu as une pensée pour un pauvre Lion
À l'âme parfois lasse, au cœur qu'un rien déroute
Mais quand même intègre et fort de tous ses combats,
Sois indulgent pour ses écarts par millions,
Toi qui vis maintenant à l'abri des misères
Qu'il nous faut éprouver maintes et maintes fois.
Et moi j'attends ce jour où lassée des soucis,
Des tracas, des tourments, mon âme enfin légère
Partira retrouver son copain d'autrefois
En l'éternel séjour en disant : « Me voici ! »
Que tu as rallié le Paradis des chats :
J'ai l'esprit qui vacille et j'en suis tout ému,
Le reste à l'avenant, l'âme et le cœur en rade,
Fantasques alliés que l'amour rapprocha
De toi, tâche facile au vieux Lion promu
Compagnon pour la vie d'un matou respectable,
Vaste océan d'amour et guerrier flamboyant,
Chasseur impénitent, minet plein de douceur,
Qualité que j'envie, dormeur incomparable
– Pardonne mon humour, sans cesse bienveillant,
Bref : le chat qu'on attend quand on est connaisseur.
« À chacun son karma », prétexte la Camarde
Qui jamais n'en démord, même pour un matou.
Nous pardonneras-tu de l'avoir appelée ?
Il faut a minima sitôt qu'on se hasarde
À convoquer la Mort bientôt s'attendre à tout :
Voilà celle qui tue, naguère interpellée.
Elle a su, complaisante, abréger tes souffrances
Quand elle prit ta vie que le mal entacha.
« Tu n'endureras plus la douleur désormais,
Tu es libre à présent, fameuse délivrance,
De rejoindre ravi le Paradis de chats :
Adieu, mon vieil ami qui m'aimait, que j'aimais. »
Puis si, de cette place où ton âme sans doute
Observe sans regrets le monde d'ici-bas,
Tu as une pensée pour un pauvre Lion
À l'âme parfois lasse, au cœur qu'un rien déroute
Mais quand même intègre et fort de tous ses combats,
Sois indulgent pour ses écarts par millions,
Toi qui vis maintenant à l'abri des misères
Qu'il nous faut éprouver maintes et maintes fois.
Et moi j'attends ce jour où lassée des soucis,
Des tracas, des tourments, mon âme enfin légère
Partira retrouver son copain d'autrefois
En l'éternel séjour en disant : « Me voici ! »
Annonay, lundi 6 novembre 2023
Note de l'auteur : Pumba, gravement malade, avait eu les oreilles amputées en novembre 2021. L'opération n'a pas empêché, hélas, la maladie de progresser et Pumba a été euthanasié le 6 novembre 2022.