Une journée sans ordinateur
Une journée sans ordinateur,
Fameux défi ! Vers de neuf syllabes,
Je te convie, poète amateur,
Pour immortaliser la ballade
Du pauvre bougre accro aux écrans
Qui veut passer, c'est très poétique
(Encor faut-il en avoir le cran)
Une journée sans informatique.
Je serai fort. Pas plus d'Internet
Que de courriels, pas de banque en ligne
Ni d'« e-machins ». Je le dis tout net :
Vie virtuelle, existence indigne !
Au revoir blogs, réseaux sociaux,
Je me connecte un peu, t'imagines,
À mon voisin d'en face, aussi au
Dernier étage où vit ma voisine.
J'ai vu passer, là sur mon palier,
Une souris velue. Ça m'épate,
Le croirez-vous, j'avais oublié
Qu'un vrai mulot a du poil aux pattes.
J'étais encor hier soir, voyez-vous,
Avec le monde entier. Bon, mais dites,
Illusion, cela, qu'on l'avoue !
Être avec soi : heureux qui médite !
J'écris mes mots sur du vrai papier,
Idem avec un vrai porte-plume,
Mon vieux carnet, vers à copier,
Remplace bien l'écran qu'on allume.
Parfois – souvent –, l'inspiration
Naît d'un effluve : odeurs que j'adore,
Encre et papier, avec passion...
Que sens-tu ? Rien, liseuse inodore.
J'ai fait ces vers, je dois l'avouer,
Car il sied de varier les thèmes :
Je ne suis pas, Dieu en soit loué,
Trop dépendant des nouveaux systèmes !
Une journée sans ordinateur,
Défi facile ! Ennéasyllabe,
Merci beaucoup, vers innovateur
D'avoir pérennisé la ballade
Du pauvre bougre accro aux écrans
Qui sut passer, c'est très poétique
(Mais fallait-il en avoir le cran)
Une journée sans informatique.
Fameux défi ! Vers de neuf syllabes,
Je te convie, poète amateur,
Pour immortaliser la ballade
Du pauvre bougre accro aux écrans
Qui veut passer, c'est très poétique
(Encor faut-il en avoir le cran)
Une journée sans informatique.
Je serai fort. Pas plus d'Internet
Que de courriels, pas de banque en ligne
Ni d'« e-machins ». Je le dis tout net :
Vie virtuelle, existence indigne !
Au revoir blogs, réseaux sociaux,
Je me connecte un peu, t'imagines,
À mon voisin d'en face, aussi au
Dernier étage où vit ma voisine.
J'ai vu passer, là sur mon palier,
Une souris velue. Ça m'épate,
Le croirez-vous, j'avais oublié
Qu'un vrai mulot a du poil aux pattes.
J'étais encor hier soir, voyez-vous,
Avec le monde entier. Bon, mais dites,
Illusion, cela, qu'on l'avoue !
Être avec soi : heureux qui médite !
J'écris mes mots sur du vrai papier,
Idem avec un vrai porte-plume,
Mon vieux carnet, vers à copier,
Remplace bien l'écran qu'on allume.
Parfois – souvent –, l'inspiration
Naît d'un effluve : odeurs que j'adore,
Encre et papier, avec passion...
Que sens-tu ? Rien, liseuse inodore.
J'ai fait ces vers, je dois l'avouer,
Car il sied de varier les thèmes :
Je ne suis pas, Dieu en soit loué,
Trop dépendant des nouveaux systèmes !
Une journée sans ordinateur,
Défi facile ! Ennéasyllabe,
Merci beaucoup, vers innovateur
D'avoir pérennisé la ballade
Du pauvre bougre accro aux écrans
Qui sut passer, c'est très poétique
(Mais fallait-il en avoir le cran)
Une journée sans informatique.
Annonay, lundi 27 janvier 2020
L'auteur, encouragé par le succès de son entreprise, envisage d'écrire prochainement : Une journée sans télévision, Une journée sans téléphone, Une journée sans voiture, Une journée sans alcool, Une journée sans poésie (1), Une journée sans portable, etc.
(1) Mille excuses : pour Une journée sans poésie, il s'agit d'une erreur.
(1) Mille excuses : pour Une journée sans poésie, il s'agit d'une erreur.