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22 mars 2015 à Valence (26) : le Grand Bal des Mots Dits

Cela s'est passé à Valence (Drôme) l'après‑midi du dimanche 22 mars 2015. Anny Blaise Resnik avait invité à la galerie Atelier 26 quelques auteurs dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie en Rhône‑Alpes.

Affiche du Grand Bal des Mots Dits Se sont donc retrouvés à l'Atelier 26 : l'hôtesse du lieu Anny Blaise Resnik (auteur et peintre), Nelly Chamard (poétesse), Laurence Creton, Odile Déchavanne, Jean Fouquet, Gérard Zilberman (tous quatre auteurs), Pierre Flory (comédien) et votre serviteur. Serge Grosclaude n'avait pas pu faire le déplacement mais il exposait quelques-unes de ses photos du Rhône.

La première partie de l'après‑midi fut consacrée à échanger avec le public. Des tables avaient été aménagées, où chacun pouvait présenter son ou ses ouvrages (je n'avais personnellement rien à vendre à cette occasion - même si le volume 1 des Poésies de mon cœur est toujours disponible chez lulu.com).
Image du Grand Bal des Mots Dits
Le contact direct avec les lecteurs réels ou potentiels est toujours un bon moment... Parce qu'on écrit certes pour soi mais aussi, évidemment, pour partager ses émotions, sa vision du monde, ses sentiments, bref : pour être lu. Que peut‑il bien se dire entre celle ou celui qui écrit et celle ou celui qui lit ? De quoi le lecteur est‑il donc si curieux ? Au vrai, je serai incapable de le définir après cette première expérience, tant les échanges sont variés. Sinon peut‑être pour dégager cette impression que l'auteur apparaît un peu comme quelqu'un à part, parce qu'il est capable (ou croit l'être) de coucher sur le papier ce qui lui tient à cœur.
Image du Grand Bal des Mots Dits
Pour la seconde partie du Grand Bal des Mots Dits, chaque auteur avait la possibilité de choisir et de lire (ou de faire lire) un ou plusieurs de ses textes. Mon tour venu, je me dois de l'avouer : dire que j'étais parfaitement détendu serait exagéré. Comment gérer la tension qui s'était emparée de l'auteur que je suis, face à un public certes réduit, mais un public quand même ? Et quoi ? C'est bien joli d'écrire et de se livrer en toute sincérité (car c'est bien de cela qu'il s'agit : se mettre à nu) quand le lecteur est distant. Mais quand le lecteur ‑ l'auditeur en l'occurence, mais c'est la même chose ‑ est face à soi ?
Image du Grand Bal des Mots Dits
Bon, il suffit de se lancer. Et si l'on est un peu comédien (juste un peu ; c'est un métier, quand même !), on se trouve vite à l'aise pour déclamer (dans le sens originel du terme : dire avec le ton juste) les poèmes choisis. Au Grand Bal des Mots Dits, j'ai lu successivement Le Poète et la Mort, À Marie‑Jeanne, Coquelicots, madame, Les braves gens et Pré mortem.

Le bal s'est achevé avec la pièce de Victor Hugo Claude Gueux, interprétée par le comédien Pierre Flory.

Je terminerai en adressant mes remerciements à Anny Blaise Resnik pour son accueil (ce fut un plaisir de faire enfin sa connaissance), à mes collègues auteurs pour la même raison et tout spécialement à Odile pour le transport et pour les photos qui illustrent ce compte rendu.