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22 avril 2020 : Rencontres poétiques... virtuelles

Le peuple français et d'autres sur cette planète ont été privés du droit élémentaire d'aller et venir au nom du combat que l'espèce humaine mènerait contre l'ennemi (dixit le général en chef), j'ai nommé le désormais célèbre coronavirus, CoVid-19 de son petit nom. Je ne ferai état que brièvement de ma façon de penser face à cette prétendue pandémie : il N'y a PAS de pandémie et quand bien même ce serait, rappelons que la bestiole est à peine plus létale que son homologue de la Rencontres poétiques virtuelles grippe. Cherchez l'erreur... En tout cas, si « on » a voulu tester la docilité des Français, c'est une totale réussite ! Le reste, je l'ai écrit dans les quelques poèmes qui datent de ce mois d'avril. Voyez en particulier Chronique de la Grande Peur ou : La Bête sur ce site.

Quoi qu'il en soit, un petit (tout petit) groupe de poètes privés de la liberté de bouger mais pas de celle d'écrire, s'est retrouvé à distance le 22 avril de 15h à 17h à l'initiative de Maria.

Il y avait là (par ordre d'apparition sur mon écran, voir l'image ci-contre) : moi-même, Maria, Aïcha, Tony, Nico et Élisabeth.

On a beau dire, rien ne remplace la vraie vie. Une réunion dans le monde virtuel, c'est, certes, mieux que pas de réunion du tout mais quelle déception au souvenir des Rencontres poétiques aux 3 Rivières ! (Vivement les prochaines du nom). Bien entendu, mes collègues en poésie ayant assisté à ces Rencontres d'un type nouveau auront compris que ladite déception ne s'applique pas à leur cas, bien au contraire ; elle ne s'applique qu'aux conditions obligées par ce confinement grotesque et inutile.

À situation nouvelle, nouvelle formule : Aïcha ne nous a pas lu son habituel billet d'humeur ; toutefois, comme on s'en doute, tous les participants ont écrit sur le virus et sur les conséquences de sa présence sur cette planète et la matière n'a pas manqué... Pour ce qui me concerne, outre le poème cité ci-dessus, j'ai fait lecture de la Ballade du virus, des Nouvelles d'en haut et de quelques-uns des haïku du virus. Cov, le poème écrit début mars à la Tête d'Or à Lyon et lu lors des dernières Rencontres n'a pas été relu cette fois.

Dire que les deux heures passées ensemble furent entièrement consacrées à la poésie serait inexact. L'on pense bien que chacune et chacun a évoqué sa façon de vivre cet emprisonnement (hélas) consenti, a fait part de son opinion sur les événements de ce printemps 2020, et enfin a donné sa vision de l'avenir qui nous attend...

Au final, ce furent deux heures agréables – avec un regret toutefois : nous aurions dû prévoir de quoi trinquer ensemble comme nous le faisons aux Terreaux. Nous aurions pu ainsi lever nos verres respectifs en souhaitant que cela puisse se faire très bientôt à l'étage des 3 Rivières, pour de nouvelles Rencontres poétiques – dans la vraie vie cette fois !