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19 février 2022: poésie et gastronomie dans l'Ain

Si vous ne connaissez pas Nico, c'est que vous ne fréquentez pas assez le site des Cahiers... Des deux derniers poèmes du vol. 7, le pénultième est titré À Nico et le dernier est de la plume du sieur Bel Nano ; il s'agit de « Mettons tout de suite la prose au foin ». Je vous laisse le soin de trouver celui-là sur ce site.
Poésie et gastronomie
Mais Nico, outre qu'il est un copain de cœur et un poète de qualité, est également l'heureux propriétaire d'une épicerie italienne épicurienne, j'ai nommé la « Botte secrète ».

Or donc, Nico m'a invité samedi 19 février 2022, date mémorable, à une après-midi studieuse. Figurez-vous que lors de notre première rencontre, nous nous sommes découvert une passion commune pour Anna Brancovan, comtesse de Noailles, femme et poétesse admirable. Et Nico a entrepris... mais je ne vous en dis pas davantage, j'ai promis la discrétion. Sachez qu'il s'agit d'écrire de la poésie – de la vraie poésie, celle qui fait chanter les mots, pas des délires illisibles des pseudo-poètes qui croient tout savoir et ne savent que gâcher les vers. Quand je dis qu'il s'agit d'écrire de la poésie, je parle de Nico. Mais l'homme avait besoin de quelques précisions à propos de Synérèse et de Diérèse, deux vieilles connaissances que je fréquente assidûment. Nous avons donc travaillé dans la cuisine tandis que mijotait un risotto dont la principale fonction allait être de régaler les convives du soir.
Poésie et gastronomie
Car tout était prévu et la soirée en faisait partie. Et quelle soirée... Une quinzaine de convives étaient attendus. Dégustation du risotto susnommé, précédé de celle d'un drapeau italien à base de langues de belle-doche (si vous voulez en savoir plus, appelez Nico), sans compter les huiles (d'olive, évidemment) variées, la mozarella accompagnée de sa mortadelle (pas pour moi !) et d'un dessert ressemblant à un panettone sans en être un (mais aussi bon). Je ne vous dirai rien des vins de la Botte, les mots ne suffisent pas, dussé-je fâcher les Franchouillards qui ne jurent que par les cépages nationaux.

« Puis on a chanté... » comme disait Bécaud. Et déclamé. Un remarquable pianiste improvisateur m'a permis pour la première fois de donner quelques Poésies de mon cœur en musique, extraites du vol. 7 récemment publié. Les convives ont souri (mmm...) à l'écoute de Le bègue a raison, ils ont su apprécier Cadeau ! et ont souri derechef aux Vers pour une précieuse littéraire. J'ai chanté mes Carpettes de l'autorité et Nico l'a fait, il a osé s'emparer de Xanthippe, fils de Carla avec votre serviteur aux mimiques (l'image ci-contre en fait foi). Bref, que du bon... Et l'occasion pour moi de revoir Maria, l'iniatrice des Rencontres poétiques de Lyon grâce à qui j'ai rencontré Nico ; si vous avez suivi les comptes rendus desdites Rencontres, vous la connaissez. L'occasion aussi de nouer quelques liens avec en perspective une autre soirée chez une des invitées, problement pour cet été.

Faut-il préciser que la soirée s'est achevée comme elle s'est passée, dans la bonne humeur ?

Merci à Nico pour cette initiative. Il a encore un peu d'ouvrage pour les poèmes que j'évoquais au début de cet article mais il en viendra à bout, il en a les moyens. Quant à ses compétences gastronomiques, faites-vous-en vous-mêmes une idée en essayant la « Botte secrète » !